Hier, j'ai fini le cégep.
Demain, je commence l'université. Ouain. C'est aussi ça, la grève.
Un gros jour d'adaptation, c'est pas mal. Y'a quelques années, je m'étais dit qu'entre le cégep et l'université, je prendrais une année sabbatique pour voyager partout dans le monde. Et bien, aujourd'hui, j'ai voyagé de ma chambre à mon salon, oui oui. J'ai les cheveux sales, un chandail sale (plein de tâches de café prouvant ma fatigue et mon incapacité à boire correctement), un bas de pyjama. Au moins, j'ai eu une belle nuit de douze heures et je me suis levée à 14h, chose si agréable que je n'avais pas faite depuis plusieurs mois!
Je commence l'université demain.
Je dois dire aurevoir à mes amis du cégep avec qui j'ai vécu un printemps, des trucs que je ne vivrai pas une seconde fois. Ça me fait de la peine, c'est sur, mais j'imagine qu'il était temps de passer à autre chose. J'ai hâte à l'université, en fait, s'il n'y avait pas eu la grève, j'aurais commencé il y a un mois et je serais déjà habituée aujourd'hui. Là, je suis juste perdue, d'autant plus que je suis la première à aller à l'université dans ma famille alors elle ne peut pas répondre à mes interrogations ou mes craintes comme elle le ferait à propos d'un autre sujet.
Y'a Minou, aussi. Depuis janvier que je nous imagine aller à l'université ensemble, à faire nos devoirs et tout. La semaine passée, il m'a appris qu'il allait annuler tous ses cours et abandonner l'université. Il sait pas trop quoi faire, il est perdu, il a peur de ne pas être à la hauteur... Il se trouve vieux pour commencer des études de longue haleine (22 ans) alors il va sans doute suivre un cours pour faire un métier physique, genre mécanicien ou dans la construction. Ça m'a déçue, j'avoue. Parce que j'avais hâte d'aller à mes cours avec mon copain, c'est sûr, mais aussi, j'étais déçue pour lui parce que j'estime qu'il mérite mieux qu'un métier comme ça. Je ne lui ai pas vraiment dit, cependant, c'est son choix, après tout. J'voudrais pas intervenir dans un choix qui influencera sa vie au complet...
Alors, voilà. Demain, je serai Maus l'universitaire.
Demain, je commence l'université. Ouain. C'est aussi ça, la grève.
Un gros jour d'adaptation, c'est pas mal. Y'a quelques années, je m'étais dit qu'entre le cégep et l'université, je prendrais une année sabbatique pour voyager partout dans le monde. Et bien, aujourd'hui, j'ai voyagé de ma chambre à mon salon, oui oui. J'ai les cheveux sales, un chandail sale (plein de tâches de café prouvant ma fatigue et mon incapacité à boire correctement), un bas de pyjama. Au moins, j'ai eu une belle nuit de douze heures et je me suis levée à 14h, chose si agréable que je n'avais pas faite depuis plusieurs mois!
Je commence l'université demain.
Je dois dire aurevoir à mes amis du cégep avec qui j'ai vécu un printemps, des trucs que je ne vivrai pas une seconde fois. Ça me fait de la peine, c'est sur, mais j'imagine qu'il était temps de passer à autre chose. J'ai hâte à l'université, en fait, s'il n'y avait pas eu la grève, j'aurais commencé il y a un mois et je serais déjà habituée aujourd'hui. Là, je suis juste perdue, d'autant plus que je suis la première à aller à l'université dans ma famille alors elle ne peut pas répondre à mes interrogations ou mes craintes comme elle le ferait à propos d'un autre sujet.
Y'a Minou, aussi. Depuis janvier que je nous imagine aller à l'université ensemble, à faire nos devoirs et tout. La semaine passée, il m'a appris qu'il allait annuler tous ses cours et abandonner l'université. Il sait pas trop quoi faire, il est perdu, il a peur de ne pas être à la hauteur... Il se trouve vieux pour commencer des études de longue haleine (22 ans) alors il va sans doute suivre un cours pour faire un métier physique, genre mécanicien ou dans la construction. Ça m'a déçue, j'avoue. Parce que j'avais hâte d'aller à mes cours avec mon copain, c'est sûr, mais aussi, j'étais déçue pour lui parce que j'estime qu'il mérite mieux qu'un métier comme ça. Je ne lui ai pas vraiment dit, cependant, c'est son choix, après tout. J'voudrais pas intervenir dans un choix qui influencera sa vie au complet...
Alors, voilà. Demain, je serai Maus l'universitaire.